Souvent
considéré comme l’un des premiers disques de hard rock, « In a gadda da
vida » est en fait un croisement entre la pop planante alors en vogue
et le hard en devenir. Le son est très heavy -du Led Zep avant l’heure- ;
mais l’orgue rend le tout plus léger, accentuant le côté psychédélique
des six titres de l’album. Dès l’ouverture « Most anything you want » le
voyage commence, un véritable trip millésimé 68, voix à la Jim Morrison
et grosse guitare ; il continue ainsi durant les quatre titres
suivants, avec une cohérence rare pour un tel magma sonore. Cohérence
qui encore une fois nous rappelle les grandes heures des Doors. Es-tu
heureux ? nous demande le maître de cérémonie avant de pénétrer dans le
jardin d’Eden. Oui, la voilà enfin, la pièce maitresse, du haut de ses
17 min 05, le monument « In a gadda da vida (in the garden of Eden) »,
répétitif et hypnotisant, entrecoupé d’un solo de percussion et autres
effets sonores jouissifs et sans concessions. On ne ressort pas indemne
d’un tel voyage -le génie de Doug Ingle, le leader du groupe ne fait
aucun doute-, c’est un album qui vous marque au fer rouge, qui ne vous
lâche plus, 35 minutes éternelles.
Bien réédité en c.d chez Rhino (qui d’autre ?) en 1995, date de sortie d’origine 14 juin 1968 chez Atco.
Bien dit ! Et c'est l'album de ma jeunesse, que j'écoutais le plus fort possible, en imitant le solo de drum.....les petits sons comme des grincements de porte, je m'évadais sans drogue. Cependant, il semble que plusieurs personnes de cette génération (la mienne) n'ont pas connu Iron Butterfly.
RépondreSupprimerJ’ignore de quelle génération tu es, de plus ça ne ce fait pas de demander son âge à une dame.... Moi, je flirte dangereusement avec la trentaine, mais ce disque fait partie intégrante du début de ma vie d'adulte (20 ans), avec ceux des Doors, de Jefferson Airplane, de Grand Funk et bien d'autres...
RépondreSupprimerMoi j'ai 57 (ah dommage). J'ai déjà parlé avec des jeunes de ton âge d'Iron Butterfly et ils ne connaissaient pas, c'était pourtant des fervents de la musique qui connaîssaient Jimmy Hendrix et autres chanteurs de MON époque.
RépondreSupprimerJe suis de la génération Woodstock ! Ça fait de moi une mémé mais c'est pas rien avoir vécu à cette époque, hen ?
tiens tu es de : Algrange, 57 et moi j,ai 57....et on dit qu'il n'y a pas de hasard :)
RépondreSupprimerJ'imagine que oui... raaah, je suis jaloux :-) Vivement que la voyage dans le temps soit possible.
RépondreSupprimerJe me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que Hendrix, Jim Morisson ou encore Bob Marley sont devenus des logos de T Shirt, au même titre que le Che... D'ailleurs, il fabrique même des clopes Che aujourd'hui, c'est pas fou?
Il n'y a pas de coïncidence, c'est la Noosphère :-)
RépondreSupprimerdes clopes Che, je savais pas. C'était des T-Shirt mais il y a aussi beaucoup de T-shirt ROCK !AC/DC, Rage against the machine, etc....il y avait aussi le T-shirt de M. Net (Mr Clean) : don't fuck with mister clean que c'était écrit. Ça m'a marqué. Les T-shirt, c'est un bon domaine pour faire de l'argent et devenir très riche.
RépondreSupprimerOui, je comprends, d'autant que j'ai pas mal de T Shirt. Mais je voulais dire que le logo de tshirt est plus connu que la musique de la personne, c'est assez triste...
RépondreSupprimerok je comprends...mais ce n'est pas ton cas ni celui de tes amis blogeurs, vous en connaissez un bon bout sur la musique.
RépondreSupprimerUne passion parfois trop dévorante...
RépondreSupprimeroh que oui !
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