dimanche 1 janvier 2012

N°21 GREEN DAY – Dookie - 1994


Dookie est le premier album de Green Day à être publié sur une major -après deux disques dans le circuit indé-, c’est également le premier carton du groupe, avec plus de dix millions d’exemplaires vendus rien qu’aux Etats unis. Ce disque est un concentré pop punk, plus proche des Ramones que du grunge alors en vogue. Mais c’est surtout une œuvre festive typiquement adolescente avec juste ce qu’il faut de rébellion pour faire la différence. La date de sortie de l’album coïncide à deux mois près avec la mort de Kurt Cobain. La jeunesse occidentale doit alors se trouver de nouveaux héros, peut-être un peu plus joyeux cette fois! Green Day, Offspring, Rancid et beaucoup d’autres assureront ce rôle. Le talent de songwriter de Bille Joe Amstrong est indéniable, l’homme possède la recette pour écrire des pop songs parfaites, appuyé par un groupe qui sonne d’enfer.

C’est « Burnout » qui ouvre le bal, chanson ultra rapide avec des breaks de batterie sacrément jouissifs. Bille Joe Amstrong élève le sarcasme et la crétinerie au rang d’art majeur, encore une similitude avec les Ramones. Il y a plusieurs tubes sur cet album, le plus connu est « Basket Case », titre punk radiophonique bien calibré et super entrainant. En fait, « Dookie » est un bon antidépresseur, le genre d’album qui vous met la pêche dès le matin, il suffit d’écouter « When I Come Around » pour s’en convaincre. Green Day, c’est la bande son de mon adolescence et de mes soirées entre potes. Depuis, même si je l’écoute beaucoup moins souvent, de temps à autres je me repasse ce « Bon vieux Dookie » et croyez moi les amis, ça fait un bien fou !

Le groupe connaîtra à nouveau le succès prêt de dix ans plus tard en 2005 avec « Amercican Idiot », mais ce n’est plus tout à fait pareil. La folie juvénile de « Dookie » a cédé sa place à une grande désillusion, un peu comme si le monde réel avait eu raison de la bonne humeur du groupe, bien dommage. Entre 1994 et 2005, le groupe publiera trois albums, « Insomniac » en 1995, « Nimrod » en 1997 et « Warning » en 2000, ce dernier est tout à fait recommandable, bien qu’il passa inaperçu aux yeux du grand public.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.