Après 3 albums studio dans un style psychédélique, le Grateful dead
publie en 1970 son premier album country & western. Sans doute
inspiré par le « Sweetheart of the rodeo » des Byrds sorti en 1968,
Workingman’s dead fera son petit effet lors de sa sortie le 14 juin 1970
-déroutant au passage les fans du groupe-; mais le succès commercial
sera au rendez-vous . Le disque s’ouvre par le fabuleux « Uncle John’s
band », country joyeuse et ensoleillée, une petite merveille bourrée
d’harmonie vocale. La sonorité de l’album est chaude, clairement
estivale, du genre à vous inciter à tailler la route au moindre rayon de
soleil, bercé par l’autoradio qui nous balance « Dire wolf » et « New
speedway boogie », chansons cool par excellence. Le très drogué « Casey
Jones » viendra clôturer l’album avec son train lancé à toute allure,
les wagons remplis de coke… Cette chanson valut à l’équipe de Jerry
Garcia quelques soucis à cause des paroles trop explicites. Le groupe
appréciera tellement cette petite escapade au pays des étoiles de
sheriff et des Stetsons qu’il récidivera 3 mois plus tard avec le non
moins génial « American Beauty ».
L’album a été réédité en 2003 par Rhino (super label spécialisé dans
les rééditions de qualité), avec moult bonus dont une version live de «
Uncle John’s band » juste indispensable. A ranger dans toutes les
discothèques dignes de ce nom.
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