Tiens, Didier Wampas nous fait le coup de l’album solo, c’est étrange,
lui qui disait ne pas être pour ce genre d’exercice. Bon, partons du
principe qu’il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis et
jetons une oreille attentive sur l’objet en question.
La réalisation de l’album a été supervisé par Ryan Ross (ex : Panic At
The Disco), les maquettes enregistrées à L.A et l’album au studio I.C.P
de Bruxelles, pas très punk tout ça. Normal, car l’album n’a rien de
punk, il sonne plus comme un mélange de yéyé voire de variété française
et de pop anglo-saxonne type Kinks ; et chose étonnante Didier chante
juste, ou presque ! Mr Wampas démarre son skeud avec une chanson d’amour
très atypique, « La propriété c’est du vol », car même en amour être
propriétaire d’une personne c’est du vol, oui monsieur ! Pour la
première fois de sa carrière le trublion punk nous parle de son job à la
R.A.T.P au travers d’une chanson très bien fichue, « Punk Ouvrier ».
Didier Wampas défend également Michel Sardou avec une chanson qui a déjà
fait le buzz sur la toile (comme dirait ce con de Morandini), «
Chanteur de droite » nous pose une question essentielle : Faut t-il
forcément être de gauche pour être un artiste respectable ? Côté textes
Didier Wampas nous fait du Didier Wampas pur jus, dixit les hilarants «
Magritte » et « Ainsi Parlait Didier Wampas », mais musicalement, même
si c’est très bon, il manque parfois l’énergie et l’urgence des Wampas.
Au final « Taisez-moi » est une sympathique curiosité, mais ça ne va pas
au-delà, malheureusement.
moi j'aime bien, ça repose comme album et du coup les textes sont plus écoutés je trouve
RépondreSupprimerCe n'est pas un mauvais album, mais il lui manque la folie des disques des Wampas. D'accord avec toi pour les textes...
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