Jesse Hughes, l’homme qui possède la plus belle moustache du rock, s’offre une petite escapade solo entre deux albums des Eagles Of Death Metal. Laissant ainsi de côté le rock dur qui fut son fond commerce jusqu'à présent, au profit d’une espèce de funk cheap gonflé à la testostérone. L’auditeur habitué aux tribulations du bonhomme risque d’être fort surpris en posant « Honkey Kong » sur sa platine. Tout synthé dehors, voici que débarque « Complexity », énergique premier morceau d’un album qui n’en manque pas. Suivi de près par « Love You All The Thyme », un mid-tempo au lyrisme malade et rachitique, du grand Boots. Puis voici que débarque sans crier gare l’hymne du groupe, sobrement intitulé « Boots Electric Theme », ce morceau enflammera les dancefloors les plus sordides de la planète. L’album n’est pas avare en hits immédiats, ainsi « No Ffun» sonne comme des Ronettes de rade pourri et « Trippy Blob » nous offre les plus beaux chœurs de l’année 2011. Boots Electric se paye même le luxe de clôturer son album avec un titre country, « Swallowed By The Night », qui fera vomir leurs BBQ à bien des rednecks. Jamais un morceau country n’aura été aussi maniéré, oscillant entre virilité cowboy et Village People ; la moustache sans doute.
10 titres pour 32 minutes, « Honkey Kong » a le mérite de ne pas en faire trop, et d’être bon de bout en bout.
Certes ses idées politique ne sont pas des plus agréables. Mais, le mec est plutôt drôle en interview. J'essaye un maximum de ne pas m’attacher a ce genre de considérations, sinon adios le ZZ Top, les Ramones (Johnny était bon dans le genre "Très, très à droite") et Ted Nugent, le champion toutes catégories. Mais ne critique pas trop la droite, Chick Norris va t'entendre...
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