dimanche 1 janvier 2012

N°13 AC/DC – Dirty Deeds done dirt cheap (version internationale) 1976


Dans la série : artiste archi-connu, album oublié, ce “dirty deeds” se défend plutôt bien, c’est l’album que les fans du groupe période Brian Johnson aiment détester. Mais du même coup, les personnes n’étant pas fan des bluesmen australiens peuvent apprécier ce disque. D’ailleurs faites un test, passez « Big balls » ou « Ride on » lors d’une soirée, il y a de fortes chances que vous ayez droit à des commentaires du genre « cool la musique, c’est qui ? ».

Même si le groupe n’a pas encore la puissance de feu qu’il aura plus tard, le son chromé que l’on connaît fera réellement son apparition avec l’album « Highway to Hell ». Pour l’heure les boys nous livre du pur Boogie blues, et Ô surprise! varie un peu les tempos et les styles… Le disque s’ouvre par le morceau éponyme, c’est sans doute la chanson qui fait le plus AC/DC du lot, avec « Problem Child », riff affûté et simpliste, voix haut perchée, batterie métronomique et ligne de basse simple et efficace. A l’inverse, des titres comme « Rocker » ou « There’s gonna be some rockin’ », sont de bon vieux rock ‘n’ roll bien traditionnels, un véritable hommage rendu aux pionniers, avec une bonne dose d’électricité en plus. Le secret d’initiés de ce disque c’est « Ride on », morceau down tempo, blues lent comme une virée en Harley, qui menace de nous péter à la gueule à chaque fin de couplets, mais qui n’en fera rien; c’est pour moi ce que le groupe a fait de mieux, je serai sans doute pendu par certains pour avoir dit ça! La période Bon Scott du groupe regorge d’albums vraiment bons, les frères Young et le chanteur possédaient une alchimie qu’ils ont perdue dans la seconde vie du combo, malgré les louables efforts de Brian Jonshon.

La pochette de la version internationale fût créée par Hipgnosis, entreprise déjà responsable, entre autres, de celle d’ « Atom heart mother » de Pink Floyd ! Une bonne réédition c.d en boitier digipack est sortie en 2003.

2 commentaires:

  1. Les fans du groupe "période Brian Johnson" sont des ânes !!! La discographie "Scottienne" est unique, inimitable, essentielle à la compréhension du Heavy Metal moderne. Et puis je voudrais rappeller aux fans du groupe "période Brian Johnson", qu'AC/DC s'est éteint avec son chanteur emblématique. R.I.P.

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  2. Je ne suis pas aussi radical que toi, mais je préfère largement la période Bon Scott.

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