dimanche 15 avril 2012

Pause !!!

Salut les ami(e)s,
Le blog fait une "petite" pause d'environ un mois, l'activité devrait reprendre de façon régulière vers la mi-mai... D'autant que j'ai trois ou quatre nouveautés à chroniquer et un tas de disques dont je veux vous causer. Mais je suis en plein déménagement, le temps m'est donc compté. Et puis, il y a ses maudits cartons de disques et de livres lourds et encombrants... Ça donne envie d'investir dans une tablette tactile et un disque dur... voilà que je divague.

I'll Be Back, avec dans ma besace le nouveau Springsteen, le nouveau Shins, le splendide cinquième album de Great Lake Swimmers, le premier solo de Jack White et pleins d'autres surprises... A plus.

dimanche 1 avril 2012

CARAVAN PALACE – Panic


Les fers de lance de l’électro-swing français sont enfin de retour avec un rutilant deuxième disque. Si la musique du combo n’a pas subi de véritable métamorphose, le côté électro est ici plus poussé. Caravan Palace s’éloigne un peu du barnum rétro du premier album, sans doute conscient des limites du concept.

L’album débute avec « Queens ". La recette fonctionne encore bien, on a l’impression d’écouter un 78 tours dans un univers uchronique; tandis que « Maniac » se situe dans la droite lignée du premier skeud, c’est très bon, mais l’effet de surprise est un peu passé, dommage.  Mais pas de panique, l’album est aventureux juste ce qu’il faut pour éviter la redite. Ainsi, « Beatophone » est une petite merveille mélangeant avec intelligence des boucles à la Daft Punk et une compilation d’easy listening, superbe. Avec « Sydney », le morceau final, Caravan Palace s’offre une petite escapade à Bristol pour marcher sur les traces de Portishead ; ceci laisse présager le meilleur pour les œuvres à venir. L’énergique « Clash » flirte avec la musique de club mais de façon étrangement classe, assurément un des sommets du disque.

Si « Panic » ne possède pas la fraicheur du « Debut Album », il reste agréable à écouter, car très bien maitrisé et mieux composé. De plus la pochette est superbe, à la frontière du Steampunk et du film SF des années 50-60… un must.