Ce live-là est souvent oublié lorsque l'on parle de la grande période "American" de Johnny Cash, et pourtant, bien qu'issu de l'émission Storytellers de VH1, celui-ci est bel et bien produit par Rick Rubin pour American Recordings. Deux légendes sur scène, la moitié des Highwaymen, deux amis décontractés qui s'échangent leurs morceaux, qui en parlent beaucoup; en gros, deux potes qui jament tranquillement pour le plus grand bonheur des personnes présentes, et plus tard les auditeurs de l'album. Nous avons droit à un concert intimiste, juste deux voix et deux guitares, de la musique vivante, de la musique qui respire, de la musique vraie. Très loin de l’artificialité du studio ou du Barnum que devient parfois un show rock. Ici tout n'est qu'émotion.
Hello, I'm Johhny Cash... And I'm Willie Nelson, rien que ça, fichtre, il y a de quoi être intimidé. Le concert débute ensuite avec le classique "Ghost Riders In The Sky", interprété en un duo à la fois vocal et musical. Cash pose sa voix grave et sa guitare rythmique si reconnaissable tandis que Willie chante divinement tout en nous offrant des solos de guitare très jazz, magnifique. Et que dire de "Worried Man", qui n'a jamais sonné de manière aussi intense? C'est à la fois triste et beau, et les zébrures reggae que nous balance Willie Nelson à la six cordes ne sont pas étrangères à cette sensation de bien être. Les deux légendes s'enchaînent ensuite avec des titres issus du même baril, parfois à deux voix, parfois en solitaire, mais la fusion demeure totale. "Night Life", "Flesh And Blood" ou "Don't Take Your Guns To Town", tout cela n'est que du nectar single malt. En fin de concert Willie, le vieil outlaw, nous offre une bouleversante interprétation de "Always On My Mind", surpassant en émotion toutes les versions existantes de ce monument. Pas le temps de s'en remettre, que déjà Johnny Cash entonne "Folsom Prison Blues", sans doute son morceau le plus emblématique. Willie prend les solos façon Django, tandis que l'homme en noir s'éclate comme rarement. Good Mood. Les deux compères terminent le show avec un "On The Road Again" tronqué en guise de générique de fin. Un morceau qui résume plutôt bien l'ambiance de ce concert si particulier.
Bon ben ça va mieux !
RépondreSupprimerJoli billet, dommage que tu sois si peu partageur... ;-)
Ouais ça va, un gros coup de mou, mais j'ai des projets qui me booste bien. Yep, je m'accroche à la légalité la plus crasse...
RépondreSupprimerBeau retour aux "affaires Toorsch!
RépondreSupprimerUn beau billet
Le grand Johnny inspire.....(voir aussi chez Fracas)
Yes, ce type et grand et son pote aussi. Finalement, je n'avais pas envie de partir trop longtemps.
Supprimerje l'avais acheté, mais chépas ce que j'en ai foutu.
RépondreSupprimerdans le tirage que j'avais acquis, me souviens qu'ils arrêtaient pas de parler
en américain.
me manque pas
C'est le principe même de l'émission Storytellers, en plus ici les histoires et vannes sont drôle ou informative. Et puis c'est relativement compréhensible...
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