C'est peu dire qu'il était attendu cet album. Pensez donc, le premier skeud solo de l'un des derniers héros du rock. Presque un fantasme. Mais au final il sonne comment ce truc? Et bien disons que c'est un bon disque de blues, de country, avec un soupçon de rock n' roll. Inutile de chercher un nouveau "Seven Nation Army" ici, il n'y en a pas et c'est mieux ainsi.
Ceux qui s'attendent à un album dans la veine du single "Sixteen Salteens" sorti il y a peu en éclaireur risquent fort d'être déçus. En effet "Blunderbuss" n'est pas fait que de muscles, exception faite de "Freedom At 21" et "I'm Shakin"; le reste est plus proche d'un "Get Behind Me Satan" en plus pro. Jack White s'amuse au piano et les guitares sont majoritairement acoustiques, comme sur le superbe "Love Interruption". La chanson-titre revisite avec brio toute une frange de la musique folk Américaine, même la pedal steel est présente. Car c'est bien de cela dont il est question ici, rendre hommage au blues ("Trash Tongue Talker") et à son homologue blanc, la country. D'ailleurs le titre "Hip (Eponymous) Poor Boy" semble tout droit sorti d'un champ de coton, sublime. Si "Blunderbuss" est un peu convenu, cela ne l'empêche pas de sonner d'enfer, le son White est bien de la partie. J'en veux pour preuve l'hallucinant break de "Take Me With You When You Go", la cerise de fin de galette.
Au final, Mr White nous livre une première oeuvre mature et exigeante qui dévoile véritablement ses saveurs au fil des écoutes.
Tu as sans doute raison mon bon Jimmy. Mais il n'empêche que je le trouve bien ce disque. Certes très pépère, mais il nous a habitué à ce genre de twist le White. Nul doute que le prochain solo, Raconteurs ou Dead Wheather sera barré...
RépondreSupprimerJ'aime bien "son" groupe mais je n'ai jamais adhéré à cet engouement qui le classerait comme un grand, un dernier grand ... Un truc a du m'échapper, possible...
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