mercredi 30 octobre 2013

LR Song


J'entend des sons s'échappant du néant,
Et Lou Reed qui résonne.
Il a traversé le Styx en riant,
Mais du côté sauvage, il n'y a personne.

Et toujours ses variations échappées du néant,
Un son qui s’achète au marché noir.
Comme une drogue issue de la machine à brasser les sentiments,
A broyer du noir.

Sur le mur, des visages-graffitis,
Des héros d'une autre guerre, d'un autre temps.
Un orchestre sans vie,
Dévoré par le vent.

Il a traversé le Styx en riant,
Lui qui ne souriait jamais.
Sur le mur, au soleil levant,
Son visage orné de lunettes noires apparaît.

3 commentaires:

  1. J'ai cru que tu n'en parlerais pas ! mais finalement si ... So nice !

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    1. Et si, en fait j'ai publié cela hier sur la chambre blanche, j'ai hésité a le mettre ici. Quel merde, le type était parait-il pas sympa, et alors quel est le problème. Je ne suis pas sympa non-plus avec la majorité des gens, n'est-ce pas... Gérard!

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  2. il avait pris des électrochocs dans la tête, adolescent, parce que ses parents s'inquiétaient du fait qu'il tournait un peu "gay", et que c'était mal vu "dans les années 50-60". parait qu'il a mis longtemps à s'en remettre. c'est l'histoire de sa légende. pourtant, quelque part, il manquait pas de "couilles", à sa manière, me semble. son "bruit blanc", échappé du néant, ça lui venait peut-être de là. mais sur la fin, chépas, il donnait l'impression d'avoir dépassé "tout ça".
    personnage "ambigüe", comme tant d'autres, anonymes ou pas. chépas, j'ai jamais bu l'apéro aec lui. j'ai aimé et détestée sa musique... que penser de "transformer" comparé à "metal machine musique" ? une oeuvre "bipolaire" ??? j'en sais rien. mais est-on obligé de "penser" ?
    niveau "bruit blanc", en tous cas, les rallizes dénudés faisaient déjà vachement mieux que le velvet et son "white light/white heat", à l'époque, et pourtant, c'était des rouges. bizarre, le temps et les couleurs. les détournements d'avion, les jeux olympiques de munich, en 1972...
    ...
    enfin, j'étais venu pour te dire que je venais de m'écouter une cassette ORIGINALE du "blast culture" de F.F.F., (une de celles qui trainent encore dans mes placards) et que j'avais achetée à "ultra-son", à l'époque (le magasin dont je t'ai déjà parlé) , après que je les aie vu tard le soir, dans "les nuls l'émission", avant le film de cul du premier samedi du mois, sur canal +, et qui m'avait un peu déçu déjà en son temps (années 90), par rapport à l'énergie live que déployait le groupe, à la télé. et en fait, je me suis marré en entendant marco prince dire "écoutons la basse, la basse dans ta face", sur le deux ou troisième morceau, et repensant à la référence des VRP sur l'un de leur premier album "écoutons la bassine, la bassine dans ta face", pi l'envolée vocale de castafiore folle qui s'en suivait. "YOhOOOOOOOOOU!!!!!!!!. alors j'ai arrêtée la k7. pi j'ai enchainé avec un CD ORIGINAL de FOETUS et lydia lunch en live enregistré sur les rives de brooklyn avenue, ou un truc comme ça, mébon, je crois que je vais appuyer sur STOP, aussi, bientôt.

    et sinon, ben "c'est la radio qui m'a appris la mort de lou reed", comme aurait pu dire rodolphe burgé (et pas BEURGUEUR, qui fait trop penser à HAMBEURGUEUR), l'autre jour, au supermarché, pendant que je cherchais des serviettes hygiéniques pour ma mamie, entre les aryons, juste après que j'ai dit au type de la sono du magasin qui diffusait ses bandes d'actualité enregistrées "d'arrêter de me faire chier", mentalement (il était question d'un bébé retrouvé dans un état de sous-alimentation au fin fond d'une poubelle, je sais pas ou, et dont on recherchait les parents)...

    "leave me, leave me, leave me, leave me aloooone, hahaha! ho! Yeah!" (lou reed)

    adieu!

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