Thème du jour : Remember, l’album qui a tout déclenché.
Dès ma plus tendre enfance, j’ai été bercé par la musique,
celle de mon père : Pink Floyd, Dire Strait, Johnny Cash, et celle de ma mère :
Bob Marley et un peu de rock des 50’s. Mais s’il ne devait rester qu’un seul disque,
ce serait le deuxième album du gang de Shane Mac Gowan, celui qui a réellement
tout bouleversé, celui qui a allumé la
machine. J’adorais déjà les Pogues quand j’étais à l’école primaire,
c'est-à-dire au paléolithique inférieur. Bien que cela ne m’empêchait pas
d’écouter la quantité astronomique de merdes que nous refilait la télévision...
Mais je sentais bien qu’un truc différent se tramait à l’écoute de cet album,
un truc que n’avaient pas mes singles de « Dance-music ». Les Pogues
c’était mon jardin secret, le truc égoïstement conservé, la chose mystérieuse
qu’on ne veut absolument pas partager.
L’album est produit
par Elvis Costello, qui s’est d’ailleurs marié avec la seule fille du groupe,
Cait O’Riordan; sacré Elvis. C’est sur ce disque que se trouve la formidable
reprise de « Dirty Old Town » d’Ewan MacColl, sans doute la plus
célèbre version de la chanson. Sur
« Rum, Sodomy & The Lash », j’aime absolument tout, de « The
Sickbed Of Cuchlainn » à « The Band Played Waltzing Matilda »,
cette superbe War Ballade qui clôt divinement un album magistral. Et
maintenant que j’y pense, mon amour pour la Guiness est peut-être lié à
l’énergique « Sally MacLennane »… Va savoir !
Comme tu as de la chance d'avoir commencé par là... tu l'avais chopé où ??? à qui ?? J'ai mis un pieds chez les Pogues avec l'album FAIRYTALE IN NEW YORK... sans la guiness.
RépondreSupprimerça tangue grave les pogues !!
tchow
Encore un disque de mon père... Celui-ci et "legend" de Marley sont les dèclencheurs...
RépondreSupprimerJ'avoue mon inculture. Mais c'est l'occas où jamais. On déconne pas avec le Grand Jeu. Je vais écouter et reviens te dire. Beau billet de présentation qui donne envie. C'est le principal.
RépondreSupprimerLes disques et les chroniques défilent, plus émouvantes les unes que les autres .
RépondreSupprimerUne chose n'a jamais changé : la quantité de merde télévisée ...
On a eu de la chance de s'en tirer !
EWG
Comme pour Warfle... Vous me prouvez qu'il y avait de chouette truc aussi dans les années 80, qui peuvent marquer les KIDS que vous étiez (Oui j'aime le terme KIDS quand il écrit dans l'esprit de Lester Bang)
RépondreSupprimerBon, allez un coup de Pogues.
J'avais oublié que Costello avait produit cet album bourré (hé hé) à craquer de chansons du Tonnerre (de Brest hé hé encore)
Au passage, j'ai un scoop: Le chanteur s'est fait refaire le dentier, et bien maintenant il fait peur ha ha ah
Pleins de belles chroniques aujourd'hui, un peu partout... Je viens juste de faire le tour des blogs, un peu débordé aujourd'hui. C'est le jour le plus émouvant du lot...
RépondreSupprimerVivement mardi.