Pas moins de six années séparent "...Like Clockwork" de son prédécesseur, le très moyen "Era Vulgaris". Six années durant lesquelles Josh Homme n'a pas chômé, entre ses projets annexes et son rôle de producteur pour Arctic Monkeys. Mais plus d'une demie décennie c'est long, et "... Like Clockwork" est forcément un peu décevant, impossible pour lui de combler toutes les attentes. D'autant plus que les fans hardcore pourront également reprocher le virage pop pris par le groupe. Mais c'est justement l'apaisement général émanant de ce disque qui fait sa force. En troquant le Barnum-circus à la Kyuss, nos désertiques stoners insufflent un peu de légèreté salutaire à leur rock plombé. Évitant ainsi de trop se répéter.
Si l'affaire débute dans la plus pure tradition stoner avec "Keep Your Eyes Peeled" et "I Sat By The Ocean", très vite le ton change et dérive vers une étrange mélancolie. "Vampyre Of Time And Memory" se déploie lentement dans ce qui semble être une ballade type 70's, mais la piste est brouillée, le vampire en question sème le doute et le trouble. Juste après "If I Had A Tail" est bien plus coloré, pop en diable, d'une redoutable efficacité; les mauvaises langues diront "commercial", mais qu'importe. "Kalopsia" quant à elle renvoie aux chansons plus lyriques des anciens albums, mais avec un étrange arrière-goût de Muse, ce qui est plutôt problématique. Le très 90's "Fairweather Friends" est sauvé de la noyade par le piano d'Elton John; bien qu'un peu perdu dans le mixage, celui-ci danse littéralement sur la lourdeur ambiante. Après plusieurs titres un peu faibles l'album reprend de plus belle avec un "Smooth Sailing" bien groovy, enfin un peu d'air frais. En guise de final, le groupe nous offre "Like Clockwork", la chanson-titre, une sublime ballade du genre intense; véritable descente toute en douceur zébrée d'élans guitaristiques flamboyants. Une bien belle fin.
Si l'affaire débute dans la plus pure tradition stoner avec "Keep Your Eyes Peeled" et "I Sat By The Ocean", très vite le ton change et dérive vers une étrange mélancolie. "Vampyre Of Time And Memory" se déploie lentement dans ce qui semble être une ballade type 70's, mais la piste est brouillée, le vampire en question sème le doute et le trouble. Juste après "If I Had A Tail" est bien plus coloré, pop en diable, d'une redoutable efficacité; les mauvaises langues diront "commercial", mais qu'importe. "Kalopsia" quant à elle renvoie aux chansons plus lyriques des anciens albums, mais avec un étrange arrière-goût de Muse, ce qui est plutôt problématique. Le très 90's "Fairweather Friends" est sauvé de la noyade par le piano d'Elton John; bien qu'un peu perdu dans le mixage, celui-ci danse littéralement sur la lourdeur ambiante. Après plusieurs titres un peu faibles l'album reprend de plus belle avec un "Smooth Sailing" bien groovy, enfin un peu d'air frais. En guise de final, le groupe nous offre "Like Clockwork", la chanson-titre, une sublime ballade du genre intense; véritable descente toute en douceur zébrée d'élans guitaristiques flamboyants. Une bien belle fin.
"...Like Clockwork" n'est pas le chef-d'oeuvre attendu; loin de posséder la densité de "Song For The Deaf", celui-ci reste malgré tout un bon disque de "Stoner-pop". Cependant nous étions en droit d'en demander plus, d'autant que la liste d'invités de marque est longue comme un jour sans pain, mais ceux-ci semblent écrasés par le monstre Stonien, seul le piano d'Elton John surnage. Dommage.
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